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 Ezriel ¤ I don't believe in you anymore

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AuteurMessage

Adriel
Adriel
• Angelus Seditionem •

☾ morsure : 83
☾ double-compte : Rosaimée & Tezcoco
☾ là depuis : 11/05/2014
☾ caractère : Séducteur * Obstiné * Fidèle en ses croyances * Amoureux des belles choses * Direct * Impatient * Joueur
☾ nature : Angel
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MessageSujet: Ezriel ¤ I don't believe in you anymore    Ezriel ¤ I don't believe in you anymore  EmptyMar 20 Mai - 16:53

I don't believe
in you anymore


We are not necessarily doubting that God will do the best for us; we are wondering how painful the best will turn out to be.


I still don’t have the reason and you don’t have the time.
And it really makes me wonder if I ever gave a fuck about you.
Give me something to believe in, ‘cause I don’t believe in you anymore.
I wonder if it even makes a difference to try.
So this is goodbye.

Assez, c’est assez. Voilà plusieurs jours que j’ai prit possession de cet homme, plusieurs jours que je l’ai empêché de se suicider, plusieurs jours que je me terre dans sa maison sans oser mettre le pied dehors. Quand j’ai prit la décision de commencer par m’habituer au corps avant de sortir, je n’ai pas cru que le temps serait si long. Mon hôte, Lawrence de son prénom, n’avait ni femme, ni enfants, ni chien, pas même un poisson rouge. Il n’avait absolument personne. L’argent, il avait, ça, aucun problème. Il était propriétaire d’un véritable empire financier qu’il va me falloir diriger maintenant. C’est ce que j’étudie depuis cinq jours déjà. J’ai une bonne base dans la gestion et dans la finance, mais le côté agro-alimentaire de sa compagnie ne me parle pas trop. Mon corps possédait une centaine de fermes agro-alimentaires dans tout l’état. Il était le principal fournisseur de lait, de viande et de céréales de Pennsylvanie, ce qui n’est pas rien. J’ai réussis, pour l’instant, à tout gérer à distance et à expliquer mon absence, ce dont je suis plutôt fier. Mais je commence à m’ennuyer sincèrement. Et quand je m’ennuis… je finis toujours par faire des conneries. Suffit de repenser aux tours jumelles ou à la seconde guerre mondiale…

Pour les tours jumelles, j’ai à dire que j’avais dit à cet arabe, dont le nom m’échappe, de les détruire de nuit, quand la surveillance serait moindre. Ces deux tours étaient absolument horribles, laides au possible. Et la panique qui en résulterait planifiait d’être des plus divertissantes. Mais le terroriste a décidé que ce serait plus amusant de le faire de jour, en détournant des avions, lorsque le plus de gens innocents possible seraient impliqués. Ce n’est donc pas de ma faute, moi, je n’ai fait que donner l’idée au tueur, il ne devait pas y avoir de morts !

C’est à cause de trucs comme ça que je suis en fuite aujourd’hui. Quel idiot. En même temps, est-ce que j’arrêterais dans l’espoir de retourner au ciel ? Absolument pas ! Mais je dois m’occuper avant de me convaincre qu’il serait amusant d’assister à un carambolage live ou quelque chose de la même eau. Quoi que je n’ai jamais aimé la tour de Pise… Bon ! Je crois qu’il est temps d’aller faire un tour en ville et de voir ce qu’il y a d’intéressant dans ce bled.

En deux-trois temps mouvements, j’enfile une superbe veste en cuir de cheval par-dessus un t-shirt blanc et glisse mes pieds dans des souliers de course d’un noir basique. Je devrais probablement me raser avant d’aller dehors, mais j’aime bien le look de la barbe de trois jours, même si la mienne en a cinq. D’ailleurs, j’adore aussi les tatouages de mon hôte ; ils me couvrent presque tout le haut du corps.

Je n’aime pas conduire, alors je marche, les mains dans les poches, observant le voisinage. C’est un bel endroit, je comprends pourquoi cet homme a voulu vivre ici. Bien sûr, c’est le genre d’endroit où l’on emménage avec sa petite famille, pas tout seul. Les maisons sont toutes pareilles, immenses et luxueuses. Les enfants jouent sur les pelouses, il y a quelques chiens par-ci et par-là, aucune voiture ne dépasse les limites dans la rue, le monde semble presque parfait vu d’ici.

Quelques détours plus loin, le soleil descend sur l’horizon, dessinant des volutes multicolore dans les nuages immaculés. Les couchers de soleil sont une des plus belles choses sur Terre. J’aime les belles choses, j’ai une véritable adoration pour elles. Les jolies choses doivent être protégées et les laides détruites. C’est aussi simple. D’ailleurs, cette tour qui n’a même pas la gentillesse de se tenir droite…

Oh tien, un bar ! Voilà qui me semble être une meilleure idée que de détruire un monument historique, n’est-ce pas ? Tout à fait. En quelques larges enjambées, je pénètre le bâtiment. Avec le temps, tous les bars se ressemblent. Les tabourets prêts du comptoir, les tables isolées, les jeux de billards, quelques machines à hasard et une ambiance tamisée sans l’être trop avec une musique de fond à laquelle personne ne fait attention. Les serveuses, toujours jolies, et les barmen, toujours sexys, sont tous pareils d’un endroit à un autre. Les bars ont quelques choses de rassurants, on s’y sent comme chez soi même lorsqu’on est très loin de son foyer. Bien entendu, cela peut ressembler à n’importe quel chez soi, sauf le mien. Il n’y a pas foule de bars au Ciel. Mais dans les bars, il y a énormément de personnes intéressantes à rencontrer. Parfois, du moins.

Comme il est encore tôt, les seuls clients de ce débit de boissons sont des alcooliques et une femme qui semble vouloir se noyer dans son verre. Rien de bien aguichant donc. La serveuse est jolie, mais un peu jeune à mon goût. Elle n’a probablement que tout juste ses vingt-et-un ans. Je vais donc m’asseoir au comptoir, sur un petit tabouret étrangement confortable pour commander au bel homme qui tien le bar un triple sec-vodka. J’aime bien le goût de l’alcool. Et puis, je dois consommer quelque chose en attendant l’heure de pointe où je pourrai me trouver un compagnon- ou une compagne- pour la nuit. Ça aura au moins le mérite de garder mes pensées loin de l’Italie. Mais cette maudite tour…


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